samedi 17 février 2018

PAUVRE CAROLINE

Pour Caroline De Haas, les agresseurs sont partout !

Dans quel monde de noirceur vit la pauvre Caroline !

 


Nom : Caroline De Haas.
Profession : militante féministe. À la tête du groupe Egalis, créé en 2015, qui rassemble Egaé (créé en 2013), Équilibres et Autrement Con
seil, dont le modèle économique s’appuie sur les deniers publics.


Dernier dada en date : le colportage de rumeur et la lutte contre la moitié des hommes qui sont des agresseurs.
Gracieuse Caroline ! Et pertinente, et précise, et dotée d’une si belle rigueur intellectuelle, avec ça.

De tous les plateaux de télé et de radio où elle est conviée pour dispenser ses belles idées, il aurait été dommage de rater son « J’accuse » à propos de Nicolas Hulot, dans la tourmente pour faits passés d’agressions sexuelles.

La présomption d’innocence, la réserve élémentaire de mise dans une affaire en cours sont des obligations bien trop sérieuses pour cette féministe de l’extrême bien plus douée dans le métier de concierge de bas quartier que dans celui de femme politique soucieuse de vérité.
« Il y a des informations qui me sont remontées, sur le fait que Nicolas Hulot avait un comportement avec les femmes qui n’était pas un comportement de respect. »


Mais encore ? La dame a eu « des amies qui m’ont dit qu’elles avaient entendu des victimes parler de faits de harcèlement. J’ai plusieurs éléments qui me sont remontés, au moins deux ou trois »». Jean-Michel Aphatie, circonspect : « Excusez-moi, parce que c’est assez grave, vous dites deux ou trois : c’est deux ou c’est trois ? »

Un, deux, trois ou trois cents, on ne va pas chipoter pour ça, quand un seul ragot incriminant un ministre mâle et blanc pourrait suffire à le faire tomber…

Caroline De Haas est donc de cette trempe-là, à accorder total crédit à des propos flous, rapportés en troisième main sans que son absence de vérification ne la gêne le moins du monde.

Candide, elle reconnaît : « Ben j’en sais rien puisque comme je ne les connais pas, les victimes !
Comme j’ai trois histoires qui me remontent, si ça se trouve ça concerne la même personne… »
Faut pas charrier, non plus, cet ancien membre de gouvernement défend les femmes, seulement les femmes, pas les hommes.

Surtout pas les hommes ni les présumés innocents, sauf… les migrants violeurs de Cologne, le fantasme de ceux « qui déversent leur merde raciste », tous ces hommes venus d’ailleurs, à la Chapelle-Pujol, harceleurs à cause de trottoirs trop étroits

En fait, « ce qui n’imprime pas », selon cette charmante personne, « c’est qu’une homme sur deux, sur trois est un agresseur ».
« Nous n’avons pas affaire à un petit groupe de criminels, qui se cache dans un coin et qui viole toutes les femmes de France. » Rien à voir – quelle idée nauséabonde – avec des bandes de jeunes hommes qui attendent la tombée de la nuit pour aller, à leur façon, faire la fête. Non, les vrais agresseurs se trouvent partout. Partout : « Dans votre entreprise, dans les partis politiques ou au gouvernement. » Et « dans votre famille ».
Nous voilà cernées ! Entourées de bonshommes salaces, de prédateurs en puissance ou avérés, acculées partout, tout le temps, à longueur d’année. Et, pauvres inconscientes que nous sommes, nous ne nous en étions jamais aperçues. Pire : plus aucun homme, mari, père, ami, cousin, fils en qui faire confiance…
Dans quel monde de noirceur vit la pauvre Caroline ! Pour rien au monde nous n’échangerions notre place.


Caroline Artus via Bld Voltaire


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